Six jours de randonnée itinérante à travers les Dolomites avec l’agence Travelbase. Six jours à en prendre plein les yeux, à marcher dans des paysages aussi divers que variés et dont la jauge de « wow » a dépassé le seuil limite.
Nous n’avions jamais vraiment envisagé d’aller dans les Dolomites avant de lancer ce projet en partenariat avec Travelbase car nous ne visualisions que le côté très touristique de ce massif montagneux. Pourtant, nous avons été agréablement surprises car, comme bien souvent, dès que l’on sort des zones populaires, on se retrouve vite seul.e au milieu des montagnes. On vous raconte ?!
Informations pratiques sur cette randonnée dans les Dolomites
- Type : Randonnée en autonomie sur le terrain, mais 100% gérée par Travelbase
- Niveau : Moyen à difficile suivant la condition physique
- Durée : 6 jours
- Distance : 76 km sur l’itinérance du jour 2 à 6 – 13 km pour le lago di Sorapis et 8 km pour les Cadini di Misurina qui sont proposés comme mise en jambe le premier jour
- Dénivelé positif cumulé : 4150 mètres sur itinérance du jour 2 à 6 – 841 m Lago di Sorapis et 604 m Cadini di Misurina
- Dénivelé négatif cumulé : 5470 mètres sur itinérance du jour 2 à 6 – 841 m Lago di Sorapis et 604 m Cadini di Misurina
- Tracé : Découvrez le visuel du tracé sur Travelbase.fr
Préparation et organisation pour faire ce trek dans les Dolomites
L’organisation de cette rando en Italie, dans les Dolomites, a été très simple. Contrairement à d’habitude, nous nous sommes laissées porter. En effet, l’avantage de partir sur un « trek en autonomie », c’est-à-dire sans accompagnateur, mais avec une agence, c’est que celle-ci gère tout. Et c’est parfois aussi très appréciable de ne pas avoir à tout gérer constamment. C’est la première fois que nous vivons une expérience de ce type pour une randonnée itinérante, et ce n’est pas mal du tout.
De plus, même si nous étions « en autonomie », nous étions avec un groupe. Nous n’avions pas à marcher tous ensemble tout le temps et personne ne cherchait ça, chacun allant à son rythme. Mais nous avons passé de super moments le soir dans les refuges ou les hôtels, les matins aux petit-déjeuners et parfois lorsque nous marchions quelques mètres ou kilomètres ensemble. Ça permet de faire de belles rencontres et de partager des moments de convivialité avec d’autres personnes venant d’autres horizons.
Quand randonner dans les Dolomites
La meilleure période pour aller visiter le Sud Tyrol et les Dolomites est de juin à septembre. C’est la période la plus douce, car les températures dans les Dolomites peuvent descendre assez bas le reste de l’année. De plus, à cette période, comme dans les Alpes françaises, la nature est belle et fleurie, verdoyante et lumineuse.
C’est parfait, car les départs pour le trek dans les Dolomites avec Travelbase sont planifiés sur la période estivale.
Quels transports pour se rendre au point de départ de l’itinéraire ?
Il y a plusieurs manières de se rendre dans les Dolomites :
- Avec votre véhicule personnel. Suivant d’où vous venez, vous pourrez essayer de faire du co-voiturage avec d’autres participants. L’équipe de Travelbase créé un groupe Whatsapp pour communiquer. N’hésitez pas à partager votre itinéraire, vous pourriez trouver des intéressés.
- Vous pouvez venir en bus, les bus type Flexibus font des longues distances entre Paris et Cortina d’Ampezzo par exemple. Il vous faudra ensuite prendre un bus ou un taxi pour rejoindre Misurina, le point de rendez-vous avec l’équipe de Travelbase pour le briefing de départ.
- Il est également possible de prendre un train pour Dobbiaco puis de rejoindre Misurina en bus ou en taxi.
- L’avion avec une arrivée à l’aéroport de Venise est une option que nous mentionnons, mais il peut être intéressant de favoriser une des trois autres options pour éviter le transport aérien.
Pour vous renseigner sur les transports locaux, vous pouvez visiter le site Dolomitibus et Taxi Cortina Dolomiti notamment.
Notre équipement pour faire cette randonnée itinérante au cœur des Dolomites
Pour faire cette itinérance, nous sommes partie le plus léger possible, comme à notre habitude.
- Sac à dos Osprey Kyte 36 litres
- Poche à eau 2 litres
- Bâtons de randonnée
- Chaussures de randonnée Asolo Greenwood Evo GV
- Drap de sac Sea to Summit
- 1 t-shirt manches courtes
- 1 pantalon de randonnée
- 1 t-shirt de randonnée
- 1 polaire
- 2 paires de chaussettes de randonnée
- 1 pantalon de pluie
- 1 veste Gore-Tex
- Tour de cou
- Lunettes de soleil
- Casquette
- Opinel
- Spork (mix cuillère-fourchette)
- Lampe frontale
- Papiers (ID, CB, Cash, etc…)
- Batterie externe
- Câble + chargeur téléphone
- Équipement photo
- En-cas énergétiques
- Sac à dos Millet Ubic 46 litres
- Poche à eau 3 litres
- Bâtons de randonnée
- Chaussures de randonnée Merrell Moab Speed 2 Mid
- Drap de sac Sea to Summit
- 1 t-shirt manches longues
- 1 legging
- 1 polaire légère
- 1 pantalon de randonnée
- 2 t-shirts de randonnée
- 1 polaire
- 2 paires de chaussettes de randonnée
- 1 pantalon de pluie
- 1 imperméable
- Tour de cou
- Lunettes de soleil
- Casquette
- Opinel
- Spork (mix cuillère-fourchette)
- Lampe frontale
- Papiers (ID, CB, Cash, etc…)
- Batterie externe
- Câble + chargeur téléphone
- Pique-Nique
- En-cas énergétiques
Retrouvez notre équipement pour des randonnées itinérantes via ce lien.
Concernant l’alimentation, tous les diners et les petit-déjeuners sont pris en charge par Travelbase.
Pour les pique-niques, il y a la possibilité de prendre le foodpack (en option) de Travelbase. Les foodpacks contiennent un kit de cuisine complet et des repas lyophilisés (avec option végé). Nous n’avons pas fait ça car nous préférons manger rapidement et légèrement le midi. Mais nous avons dû gérer la quantité et l’équilibre concernant ce que nous allions prendre, ce que vous n’aurez pas à faire si vous validez le foodpack.
Récit de notre randonnée de six jours dans les Dolomites avec Travelbase
Maintenant que nous vous avons donné les informations de base concernant la préparation de cette randonnée itinérante, plongeons dans le vif du sujet, le récit de notre trek de six jours dans le Sud Tyrol, au cœur des magnifiques et puissantes Dolomites.
Jour 1 – Lago Di Sorapis
C’est parti ! Pour ce premier jour de randonnée dans les Dolomites, en Italie, Travelbase a proposé à notre groupe de monter au Lago di Sorapis. Cela tombait bien, car parmi les deux options proposées, c’était celle que nous souhaitions également découvrir.
Une fois le briefing terminé avec les rangers, nous sommes montés dans les voitures pour parcourir les quelques kilomètres entre Misurina et le point de départ de cette première randonnée.
Nous avons d’abord parcouru près de deux kilomètres sur une zone relativement plate, un très bon échauffement avant la montée, assez raide, qui nous attendait. Mais peu importe, nous avons vite oublié la difficulté face à la beauté des paysages qui nous entouraient.
Lorsque nous sommes arrivés en haut, après une montée si calme que nous pensions être seul.e.s au monde au Lago di Sorapis (#doigtdanslœil), nous avons constaté deux choses :
- Le Lago di Sorapis est en effet très populaire ;
- Mais, le Lago di Sorapis est absolument MA-GNI-FI-QUE !
Après un passage par le refuge (bondé), nous avons décidé d’aller de l’autre côté du lac pour une pause pique-nique bien méritée. Rapidement, nous sommes sortis de “la foule” et avons trouvé calme et sérénité.
Pour la descente et pour éviter de revenir sur nos pas, nous avons opté pour le chemin que la majorité des gens empruntent. C’était donc un peu plus contraignant, mais le sentier, bien que vertigineux, était tout simplement incroyable.
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À noter que pour celles et ceux qui souffrent de vertige, il est FORTEMENT déconseillé de prendre ce sentier !
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Jour 2 – Misurina au refuge Zsigmondy
Après une première journée de mise en jambe, et pas des moindres, nous voilà lancés pour cette seconde journée de randonnée à travers les Dolomites.
Depuis Misurina, où nous avons dormi à l’hôtel Miralago, aux abords du lac, nous avons pris la direction des Tre Cime di Lavaredo. Vous en avez peut-être déjà entendu parler ou vu des photos, car elles sont le monument naturel le plus emblématique du Sud Tyrol et le plus visité des Dolomites.
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Une partie des Dolomites est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2009.
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Nos pas nous ont menés, après environ 10 kilomètres de randonnée, au refuge A. Locatelli. Mais nous n’étions pas encore au bout de cette randonnée, la partie la plus technique étant encore à venir.
À travers des sentiers roulants à flanc de pierriers ou techniques et pleins de caillasses, en passant par un col offrant une vue à couper le souffle et le long de quelques lacs étincelants, nous avons rejoint notre camp pour la soirée, le très agréable refuge Zsigmondy.
Au calme, loin des sentiers fréquentés, nous avons apprécié un moment de détente dans cet endroit chaleureux dès notre arrivée en milieu d’après-midi.
Jour 3 – Refuge Zsigmondy à Val Fiscalina puis du Lago di Braies à Pederü
Quelle épopée cette journée-là ! Nous l’avons commencée par une descente de presque 6 kilomètres avec 770 mètres de dénivelé négatif, offrant une superbe vue sur le Val Fiscalina à Sexten.
Après un transfert en navette, nous avons entamé la seconde partie de cette journée vers 11h30 depuis le très (très) célèbre Lago di Braies. Sur place, aucun des dix membres de notre groupe n’a souhaité faire une pause prolongée. Chacun à son rythme, nous avons pris la direction du calme.
Et nous l’avons trouvé à exactement 2,4 kilomètres du départ de la randonnée, près du Lago di Braies, après avoir passé seulement quelques mètres (probablement trois, sans exagérer) au-delà de la cabane Grünwaldalm, qui propose un service de restauration.
La montée nous a transportés dans un univers minéral principalement blanc. Sur ce sentier tranquille, nous avions presque l’impression d’être dans un autre monde.
Quel contraste lorsque nous sommes arrivés au col Forcela de Ricogogn ! Au détour d’un lacet, nous avons découvert un alpage verdoyant, fleuri de toutes parts, où paissaient paisiblement des vaches et où se prélassaient des marmottes.
Ébahis par cette vision, nous avons pris un instant pour faire une pause bienvenue. D’autant plus que la journée était loin d’être terminée. En effet, il restait encore 7,5 kilomètres (principalement en descente) à parcourir pour atteindre le gigantesque refuge Pederü. Une fois sur place, nous avons pu soulager nos pieds endoloris en les trempant dans le torrent glacé.
Jour 4 – Pederü au camping Sass Dlacia
Une nouvelle journée et de nouvelles aventures…
Départ du refuge de Pederü (où nous n’avions pas passé la nuit à cause d’un surbooking, mais ceci est une autre histoire qui ne vous apportera rien dans ce contexte) pour une belle journée… du moins selon la légende.
L’itinéraire, plus facile ce jour-là, nous a fait serpenter sur une piste qui nous a permis de monter en douceur jusqu’au col Limojoch, juste avant le Lago di Limo, où nous avons fait une agréable pause et avons retrouvé tous les membres de notre groupe.
Nous avons passé le refuge Große Fanesalm (où six membres du groupe avaient décidé de s’arrêter et ô combien avaient-ils raison sans le savoir…) et continué de serpenter sur des sentiers de plateaux peu difficiles et très agréables.
Puis tout changea : le ciel devint très sombre et une première (grosse) goutte tomba. Nous n’avons eu que quelques secondes pour ranger appareils photo, téléphones et autres objets, et sortir nos imperméables (nous n’avons même pas eu le temps d’enfiler nos pantalons de pluie que nous étions déjà trempées).
À partir de là, l’orage commença à gronder et, sans nous précipiter comme des inconscientes, nous avons tout de même accéléré le pas. Il restait plus de cinq kilomètres à parcourir pour rejoindre le camping Sass Dlacia où nous devions passer la nuit !
Bien entendu, nous sommes arrivées trempées, mais heureusement, nous avons rapidement pu prendre une bonne douche chaude.
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Fun fact : Il s’avère qu’Enora et moi-même avons souvent eu de la chance avec la météo lors de nos randonnées itinérantes, et c’est bien l’une des premières fois que nous étions aussi trempées en cours d’itinéraire. Mais c’est la vie.
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Vous l’aurez compris, les six membres qui se sont arrêtés manger au refuge sont passés à travers les gouttes.
Jour 5 – Camping Sass Dlacia au refuge Nuvolau
C’est parti pour la journée la plus difficile de cette randonnée dans les Dolomites ! Départ (tôt) du camping Sass Dlacia. Après presque 2 km de faux plat montant, nous nous sommes attaqués à une montée raide de presque 900 mètres de dénivelé positif sur 5 km.
La fraîcheur de ce matin-là, après la pluie tombée la veille, nous a permis de grimper avec plus d’aisance que sous un soleil de plomb. Ouf… Finalement, nous ne maudissions plus la pluie.
Au col du Forcela de Lagacio, toute l’équipe s’est retrouvée, et pour la première fois de la semaine, nous avons marché ensemble sur plus de quelques mètres.
La vue depuis ce col était incroyable, et en plus, nous avions une vue directe sur notre refuge du soir, le refuge Nuvolau, perché à 2575 mètres d’altitude sur un sommet rocailleux.
En bas, au refuge Falzarego, nous nous sommes séparés, chacun allant pique-niquer à sa guise.
Il était ensuite temps de remonter en direction du refuge Averau. À travers les pistes de ski qui ne ressemblent pas à des pistes de ski dans cet univers minéral et végétal, le long de sentiers techniques où il fallait parfois mettre les mains ou éviter de regarder en bas, nous avons atteint ce refuge accessible en télécabine. Et, il y avait du monde par ici.
Mais il était encore tôt. Il ne nous restait que 400 mètres de distance pour 160 mètres de dénivelé positif. Alors, nous avons fait une pause pour déguster un jus d’abricot bien frais et une barquette de potatoes bien frites, un délice après une journée de ce calibre.
Et puis, enfin, nous avons pris la direction du refuge Nuvolau. Et quel spectacle ! Cette vue à 360° sur les Dolomites était la cerise sur le gâteau. Un choix incroyable de la part de l’équipe de Travelbase de nous faire dormir là-haut.
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Le refuge Nuvolau ne dispose que de 24 places et, comme tous les refuges de l’Alta Via 1 (sentier de randonnée), il est très prisé. Réserver avec Travelbase vous assure la possibilité de dormir dans cet endroit incroyable.
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Ce soir-là, nous avons eu l’un de nos meilleurs repas, ainsi que LE meilleur petit-déjeuner de refuge de la semaine. Nous avons également assisté au coucher puis au lever du soleil, des moments incroyables de beauté et de sérénité !
Bon, c’est ici que je me dois de vous raconter une petite anecdote, je l’avais promis dans nos stories sur ce trek sur Instagram :
Depuis le col Forcela de Lagacio, sous le refuge Nuvolau, on voyait un “petit” tas de rochers. Ça avait l’air mignon, mais on n’y a pas prêté cas plus que ça. Le soir, en arrivant au refuge, on revoit ce “petit” tas de cailloux. On se demande ce que c’est et puis on commence à chercher les célèbres Cinque Torri que l’on savait pouvoir voir depuis le refuge.
Face à nous, un massif incroyable et vertigineux. On compte : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept…
Quand même, c’est incroyable qu’il y ai plus de cinq tours pour les Cinque Torri non ? Alors on regarde sur internet des photos et bien les Cinque Torri, c’était le “petit” tas de cailloux.
Il s’avère qu’au pied de ce monument naturel emblématique, on est tout petit certes, mais lorsqu’on est loin et qu’elles sont entourées par des massifs aussi majestueux et impressionnants les uns que les autres et qu’on a passé les cinq derniers jours à randonner à travers des monts puissants, les Cinque Torri, font “petite” figure ! Haha
Jour 6 – Refuge Nuvolau à Cortina D’Ampezzo
Et voilà, ça sonne la fin.
Nous avons pris la direction de Cortina d’Ampezzo après une longue marche de 12 kilomètres toute en descente et principalement à travers la forêt.
Des sentiers agréables, des vaches, quelques refuges, voilà tout ce que nous avons croisé sur cette dernière portion qui, doucement, clôture cette semaine de randonnée incroyable au cœur des Dolomites.
Informations complémentaires pour savourer au maximum ce voyage en Italie
Les Dolomites, Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Les Dolomites, inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2009, sont une chaîne de montagnes située dans le nord de l’Italie, à cheval sur les provinces du Tyrol du Sud, de Trente et de Belluno. Connues pour leur beauté spectaculaire et leur importance géologique, les Dolomites sont une destination prisée pour les amateurs de nature, de randonnée, et de sports d’hiver.
Caractéristiques des Dolomites
- Formation Géologique :
- Les Dolomites sont célèbres pour leur composition unique en dolomie, une roche sédimentaire riche en carbonate de calcium et de magnésium.
- Ces montagnes se sont formées il y a environ 250 millions d’années et sont le résultat de l’accumulation de coraux, d’algues et de coquillages dans une mer tropicale peu profonde.
- Paysages Spectaculaires :
- Les Dolomites offrent des paysages époustouflants avec des sommets escarpés, des falaises abruptes, des vallées profondes et des plateaux étendus.
- Des formations rocheuses emblématiques telles que les Tre Cime di Lavaredo, le massif de Sella, et le Catinaccio sont particulièrement célèbres.
- Biodiversité :
- Les Dolomites abritent une grande variété de flore et de faune. On y trouve des espèces endémiques de plantes alpines ainsi que des animaux comme les chamois, les marmottes, et les aigles royaux.
- Les prairies alpines, les forêts et les lacs glaciaires contribuent à la diversité écologique de la région.
- Activités de Plein Air :
- En été, les Dolomites sont un paradis pour les randonneurs, les grimpeurs et les cyclistes. L’Alta Via 1 et l’Alta Via 2 sont des sentiers de grande randonnée populaires qui traversent la région.
- En hiver, les Dolomites se transforment en une destination de ski de renommée mondiale, avec des stations comme Cortina d’Ampezzo, Val Gardena et Alta Badia.
- Culture et Histoire :
- La région des Dolomites est riche en culture et en histoire, avec des influences autrichiennes et italiennes. On y parle aussi bien l’allemand que l’italien.
- Les Dolomites ont été le théâtre de batailles féroces pendant la Première Guerre mondiale, et on peut encore y voir des vestiges de fortifications et de tranchées.
- Reconnaissance par l’UNESCO :
- Les Dolomites ont été inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de leur importance géologique et de leur beauté naturelle exceptionnelle.
- Le site classé couvre neuf zones distinctes, représentant une superficie totale de plus de 141 000 hectares.
Tourisme et environnement
L’inscription des Dolomites au Patrimoine mondial de l’UNESCO a aidé à protéger et à promouvoir cette région unique, en attirant des visiteurs du monde entier tout en sensibilisant à la nécessité de préserver cet environnement exceptionnel. Les initiatives de conservation et de gestion durable sont essentielles pour maintenir l’intégrité écologique et culturelle des Dolomites pour les générations futures.
En résumé, les Dolomites sont non seulement un trésor naturel d’une beauté à couper le souffle, mais aussi un témoignage vivant de l’histoire géologique de la Terre, offrant une richesse inégalée en termes de paysages, de biodiversité et de patrimoine culturel.
Ce facteur entraîne plusieurs inconvénients liés au sur-tourisme, notamment un trafic important sur les routes, des parkings chers et bondés, des refuges pris d’assaut et des sentiers autour des points emblématiques saturés de visiteurs. Victimes de leur succès, les Dolomites conservent néanmoins leur beauté et leur majesté grâce à leur étendue, l’afflux de visiteurs se concentrant principalement autour de quelques points stratégiques.
Si vous poursuivez vos vacances dans les Dolomites et dans le nord de l’Italie
Randonnée dans les Dolomites : bivouac ou pas bivouac ?
Dans certaines parties des Dolomites, le bivouac est strictement réglementé ou interdit. Il est essentiel de vérifier les règles spécifiques de chaque région avant de planifier un bivouac.
Les parcs naturels et les réserves protégées ont souvent des restrictions plus sévères pour protéger la flore et la faune locales.
Si vous trouvez des informations officielles qui stipulent clairement que le bivouac est toléré, il est important de respecter les règles. Pas de bruit, pas de feu, pas de déchets laissés sur place, pas de dégradation, etc. On ne laisse pas de traces de son passage.
Revenir vers le sud : Vérone, Sirmione, Lac de Garde, Bergame, etc
Visiter l’Italie est une aventure qui offre un mélange de culture, d’histoire et de paysages époustouflants. Parmi les destinations incontournables, Vérone, le Lac de Garde, Sirmione, Limone sul Garda et Bergame se distinguent par leur charme unique.
Vérone
Vérone, la ville de Roméo et Juliette, charme avec ses rues pavées, la maison de Juliette et l’impressionnante Arena de Vérone.
Lac de Garde
Le Lac de Garde, le plus grand d’Italie, offre des eaux cristallines entourées de montagnes et de charmantes villes. Idéal pour les sports nautiques, la randonnée et la détente.
Sirmione
Sirmione, sur une péninsule du Lac de Garde, est célèbre pour son château médiéval, la Rocca Scaligera, et les ruines romaines de la Grotte di Catullo.
Limone sul Garda
Limone sul Garda séduit avec ses citronniers, ses oliveraies et ses maisons colorées. Visitez les limonaies et savourez des produits locaux à base de citron.
Bergame
Bergame, au pied des Alpes, se divise en deux : la Città Alta, vieille ville historique sur une colline, et la Città Bassa, plus moderne. Explorez les remparts et les églises de la Città Alta pour des vues spectaculaires.
Ces destinations italiennes offrent un parfait mélange de culture, d’histoire et de paysages magnifiques pour tous les voyageurs.
Vous devez vous en être rendu compte par vous-même, un séjour en Italie, ça fait du bien. Après une belle randonnée à travers les Dolomites, on profite de la culture italienne et de se prélasser près du lac de Garde.
N’hésitez pas à découvrir les séjours Travelbase dans les Dolomites !
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Les Dolomites sont un des lieux qui m’attire le plus dans les Alpes. Mais comme pour le Mont Blanc, j’ai toujours eu un peu peur de l’affluence touristique. Ton récit me donne envie, merci pour cet article !
Salut Gauthier,
Sur le TMB tu auras plus de monde d’une manière générale car les autres randonneurs sont là pour faire le même itinéraire que toi. Par contre dès que tu es hors saison, tu peux vraiment profiter. Ça reste super sympa.
Pour les Dolomites, le monde se concentre sur des points populaires, la plupart des visiteurs sont là que pour ça et ne randonne que à la journée. Tu as vite fait de te retrouver « seul au monde » suivant sur des portions d’itinéraire si tu pars sur plusieurs jours.