Les parcs Ischigualasto et Talampaya en Argentine

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  • Dernière modification de la publication :17 avril 2020
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En mai 2018, au cours d’un roadtrip de 10 jours dans les provinces de Mendoza et La Rioja, nous avons visité les deux parcs aux allures interplanétaires que sont les parcs Ischigualasto et Talampaya. Tous les deux sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis l’an 2000 et regorgent de merveilles géologiques vieilles de millions d’années. On va visiter ensemble ?

Visite : Mai 2018

 


Plus d’infos sur le pays sur notre guide de voyage en Argentine.


 

Informations sur les parcs Ischigualasto et Talampaya

Ces deux parcs argentins se trouvent côte à côte, mais le premier est dans la province de San Juan alors que le second est dans celle de La Rioja. Alors que le parc Ischigualasto nous embarque pour un séjour sur la Lune avec ses vallons aux couleurs blanchâtres, Talampaya, ses canyons et quebradas orangés nous transportent sur Mars.

 

 

Le parc provincial Ischigualasto

  • Surnommé la vallée de la lune Argentine (valle de la luna)
  • Sa superficie est de 630 km2
  • Son nom provient possiblement du Quechua qui veut dire “dead land”
  • Altitude moyenne de 1300 mètres
  • C’est un paradis pour paléontologistes (étonnant que Ross dans « Friends » n’ai jamais mentionné ce lieu 😅)

 

Dinosaure Parc provincial Ischigualasto
Dinosaure au parc provincial Ischigualasto

 

Le prix de l’entrée du parc était de $300 ARS par personne adulte, Argentin ou étranger, en Mai 2018.

 

Le parc national Talampaya

  • Est devenu parc national en 1997
  • Sa superficie est de 2150 km2
  • Altitude moyenne de 1500 mètres
  • Possède une multitudes de plantes médicinales aux propriétés variées
  • Lieu de vie de nombreux animaux (guanacos, maras, renards, condors, rheas, etc)

L’entrée au parc lors de notre passage était de $300 ARS pour les étrangers et de $140 ARS pour les Argentins. Avec notre PVT, nous avons ici pu avoir le prix national.

 

⇢ Les variations économiques sont importantes en Argentine et le prix peut varier pour le bien ou pour le mal en quelques mois, suivant quand vous lisez cet article, il est fort possible que le prix ne soit plus le même.

 

Notre visite des parcs Ischigualasto et Talampaya

Le parc provincial Ischigualasto

Nous sommes partis de bon matin de San José de Jachal, une petite ville tranquille localisée sur les bords de la route 40, en prenant la route 150 en direction du parc provincial d’Ischigualasto. Nous avons roulé un peu plus de 2h30 sur 130 km pour arriver à l’entrée du parc. Nous avons été accueilli à l’entrée par quelques guanacos peu farouches et par un petit rongeur tout mignon qui se dandinait du derrière en courant.

 

Enora au parc provincial Ischigualasto
Enora face à l’immensité du parc provincial Ischigualasto

 

En arrivant officiellement à l’entrée du parc, nous avons d’abord garé la voiture puis nous sommes allés acheter nos billets. Le prix est unique à Ischigualasto pour les adultes nationaux et étrangers (300 ARS en mai 2018). De ce fait, il n’y a pas non plus de possibilité d’utiliser le PVT pour avoir une réduction au tarif national. Un guide est venu nous voir pour nous dire que le groupe partait alors que nous étions encore en train d’acheter les billets. Pour six personnes, cela a pris quelques minutes et nous avons vu les voitures passer devant nous sans attendre…

 

La visite de ce parc peut se faire en trekking, vélo ou en voiture. Ce que nous avons fait car les autres options n’étaient pas valables ce jour-là. Le guide monte dans la première voiture et chacun suit avec son propre véhicule. L’idée est de s’arrêter aux points stratégiques où le guide va donner quelques informations et nous permet de marcher un peu.

 

Le guide ne nous ayant rien dit d’autre que le fait qu’il partait avec les autres clients, nous ne savions absolument pas si nous devions les rejoindre au plus vite ou pas. De plus, six dans une Chevrolet Break sur une piste, nous ne roulions pas bien vite.

Nous avons donc pris notre temps et nous nous sommes arrêtés par-ci par-là pour observer le paysage et les guanacos jusqu’à ce que l’on rejoigne le groupe.

 

 

À partir de là et en suivant les autres, nous avons fait un arrêt au musée/centre d’interprétation dans le centre du parc puis aux célèbres spots que sont El Submarino puis El Hongo. El Submarino ayant quant à lui perdu une partie de sa structure rocheuse suite à une tempête…

Après cela, le guide est partie et chacun avait le droit de prendre un peu de temps (30 min max) et sans sortir du chemin (que ce soit en voiture ou a pied, ce qui est normalement logique) pour retourner à l’entrée du parc. Nous avons continué notre route tranquillement et une fois de retour à l’entrée, nous avons visité le musée du jurassique qui était intéressant.

 

 

Nous avons ensuite repris la route pour rejoindre Villa Union où nous allions passer la nuit avant d’aller au parc Talampaya le lendemain.

 

Le parc national Talampaya

Il nous aura fallu un peu plus d’1h30 pour rejoindre le parc Talampaya depuis Villa Union.

Mais aller visiter ce parc n’était pas gagné d’avance. Nous avions lu plusieurs choses nous mettant le doute. Le fait qu’il faille absolument le visiter en bus touristique, ce qui ne nous intéressait pas vraiment. Le fait qu’il faille s’y prendre à l’avance et/ou en passant par une agence de Villa Union pour avoir un guide pour faire la visite à pied, ce qui était ce qui nous intéressait le plus…

 

Parc national Talampaya
Parc national Talampaya

 

Au final, pour nous, notre chance a été que la personne qui s’occupait des petits-déjeuners là où nous logions avait entendu Enora et sa mère parler du parc Talampaya. Comme il est guide pour le parc, il s’est proposé et c’est avec lui que nous avons donc visité le parc national Talampaya à pied pendant quelques heures. Peut-être que notre autre chance ici est venue du fait que nous étions hors saison touristique.

Nous sommes donc arrivés à Talampaya, nous avons pris nos billets et Enora et moi-même avons pu avoir le prix national, grâce à nos PVT, qui était de $140 ARS en Mai 2018.

 

 

Notre guide, Fabian Paez est arrivé, nous sommes montés dans un bus qui nous a emmené jusqu’au pied de la Quebrada du parc et alors que les touristes qui avaient le tour en bus continuaient, nous sommes descendus pour commencer notre exploration à pied, guidés par les informations sur la nature et l’histoire que nous contait Fabian.

 

La Flutista du parc national Talampaya
La Flutista (la flutiste) du parc national Talampaya

 

Nous avons appris qu’il y a de nombreuses plantes médicinales dans le parc et notamment dans la quebrada. Celle-ci, en été, lors de la saison des pluies, est inondée et redevient une rivière. La visite à pied du parc n’est donc pas forcément possible en cette période.

Nous avons également appris que les formations géologiques du parc ne sont pas de roches (ce qui est visible une fois sur place et non sur les photos), mais ce sont des sédiments d’argile et de sable, principalement, qui se sont accumulés au fil des millions d’années et qui sont si hautes pour nous car l’eau et le vent ont creusé des passages où nous pouvons circuler aujourd’hui.

 

 

Notre dernier arrêt au parc Talampaya a été au niveau des Pétroglyphes, à l’entrée de la quebrada, qui sont là depuis des centaines et des centaines d’années et qui auraient été gravés ou dessinés par des tribus nomades qui venaient dans cette région pour préparer des rituels grâce aux plantes qui se trouvaient et qui se trouvent toujours dans ce canyon.

 

Les pétroglyphes de Talampaya
Les pétroglyphes de Talampaya

 

Nous avons donc marché près de 4 heures sur plus ou moins 5 km avec de nombreux arrêts pour que Fabian nous explique certaines choses ou pour prendre des photos.

Et au final alors que nous hésitions à aller visiter ce parc, nous avons eu une très belle surprise et passé un super moment.

 

En deux jours nous en avons vraiment pris plein les yeux car les parcs Ischigualasto, la vallée de la lune, Talampaya sont aussi différents que spectaculaires. Nous ne pouvons que vous conseiller de les visiter, mais attention aux saisons car en période d’été (décembre à mars), les pluies peuvent être violentes dans la région et vous empêcher de profiter pleinement.

 


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Candie

Salut, moi c'est Candie ! J'ai voyagé quelques années en backpacking et profité de quelques séjours d'expatriations qui m'ont apportés beaucoup de bonheur à travers les découvertes, les rencontres et l'apprentissage. Sensible à l'écologie et à la protection de notre environnement, j'ai mis de côté les voyages lointains pour profiter de la beauté de la nature proche de chez nous en favorisant les aventures outdoor à travers la randonnée pédestre, le VTT et autres sports de plein air.

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